La fourmi et la poésie
La fourmi apprécie la poésie et pas seulement les fables où elle n'apparait pas toujours à son avantage (merci monsieur de La Fontaine!)...
J'aime lire les textes des autres (connus ou pas) et je m'aventure parfois à en écrire mais, en grande timide que je suis, je n'ose pas souvent les soumettre à votre sagacité. Je sais, on est entre nous ici et surtout entre amis, alors peut-être qu'une fois de temps en temps, je me laisserai aller à risquer l'impensable et je vous proposerai un de mes essais, comme celui qui suit.
Note: Pour composer ce poème, je me suis inspirée de
J'aime lire les textes des autres (connus ou pas) et je m'aventure parfois à en écrire mais, en grande timide que je suis, je n'ose pas souvent les soumettre à votre sagacité. Je sais, on est entre nous ici et surtout entre amis, alors peut-être qu'une fois de temps en temps, je me laisserai aller à risquer l'impensable et je vous proposerai un de mes essais, comme celui qui suit.
Lyouna et l'ange de la poésie
L'ange se tient près de moi; il apaise mes peurs,
Et desserre les noeuds de mes chaînes en fleurs;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans ma main qui s'était retirée.
En vain, je résiste, il triomphe... Je souris...
Laissant couler mes mots, doucement je lui dis:
"Je t'attendais, ange, je t'attendais tellement!...
Et pourtant, c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand rêve invisible, intouchable, si présent,
Tous mes oiseaux, tous mes bateaux, tous mes pays.
Tu venais de si loin derrière le soleil
Que je ne savais plus, si chaque battement
De mon cœur durerait jusqu'au temps de ce ciel
Où tu serais en moi plus rouge que mon sang."
L'ange se tient près de moi; il apaise mes peurs,
Et desserre les noeuds de mes chaînes en fleurs;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans ma main qui s'était retirée.
En vain, je résiste, il triomphe... Je souris...
Laissant couler mes mots, doucement je lui dis:
"Je t'attendais, ange, je t'attendais tellement!...
Et pourtant, c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand rêve invisible, intouchable, si présent,
Tous mes oiseaux, tous mes bateaux, tous mes pays.
Tu venais de si loin derrière le soleil
Que je ne savais plus, si chaque battement
De mon cœur durerait jusqu'au temps de ce ciel
Où tu serais en moi plus rouge que mon sang."
Note: Pour composer ce poème, je me suis inspirée de
- "La jeune fille et l'ange de la poésie" de Sophie d'ARBOUVILLE (1810-1850)
- "Je t'attendais" de René Guy CADOU (1920-1951).